• À lire aussi : Fusillade de Rivière-des-Prairies : un quatrième suspect arrêté à Vancouver • À lire aussi : Violence armée à Montréal : « Nous avons été proactifs et généreux », affirme Geneviève Guilbault • A lire aussi : Tournages : « Recrutement [des policiers] ça ne résout pas tout », a déclaré le maire À la veille du début de la campagne électorale, Québec a annoncé un investissement de 250 millions de dollars sur 5 ans pour renforcer la présence policière dans la métropole et mener une guerre contre les criminels. Le plan vise principalement l’ajout de 450 policiers au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Cet objectif est presque impossible à atteindre, selon notre bureau de recherche. Il faudra remplacer des centaines de policiers admissibles à la retraite maintenant et trouver une façon d’attirer de nouveaux policiers qui tournent le dos à Montréal en raison du salaire de départ très bas et des dangers de travailler dans la métropole. Mme Guilbeau, qui était aux côtés de Mme Plant lors de l’annonce, estime toutefois que son plan est réaliste et lance la balle en direction du conseil. « La nuance qu’il est important d’apporter à toute cette discussion est que le SPVM, sa gestion relève de l’administration municipale de la ville de Montréal, donc [le gouvernement] ne peut pas gérer la dotation et la gestion des ressources humaines pour eux. Ce n’est pas notre rôle”, a déclaré mercredi Mme Guibault dans un entretien accordé à LCN. “Nous avons été responsables, proactifs et généreux”, a déclaré le ministre, soulignant que le gouvernement a agi de manière “concrète” en mettant l’argent “sur la table”. La mairesse n’a pas pu être jointe pour un commentaire immédiat, mais son bureau a indiqué dans un communiqué envoyé par courriel que le SPVM et le gouvernement travaillaient ensemble pour “évaluer la capacité de recruter et d’intégrer de nouveaux employés” avant de confirmer les prévisions. “Notre objectif est de mettre en œuvre un plan qui augmentera considérablement le nombre de policiers sur le terrain et affectés aux enquêtes dans les meilleurs délais. Des mesures de transition sont également envisagées pendant que de nouveaux policiers sont formés et embauchés », a expliqué Catherine Cadotte, attachée de presse à la mairie, dans le communiqué. Il a déclaré que le Conseil serait en mesure de “confirmer les objectifs” lorsque les détails du soutien financier du gouvernement seraient finalisés. De son côté, l’opposition officielle de Montréal a décliné notre demande d’entrevue. “Embaucher [des policiers] ne résout pas tout” En matinée, la mairesse Plante a fait valoir mercredi matin que la crise de sécurité publique ne serait résolue que par diverses mesures, bien qu’elle ait salué l’aide gouvernementale. “La solution simple et rapide n’existe pas, car elle est complexe. Mais nous nous engageons à trouver des solutions qui perdureront dans le temps et qui, espérons-le, influenceront d’autres modèles et d’autres villes à faire les bons choix”, a-t-il expliqué lors du comité exécutif. Pour elle, il sera important de s’attaquer aux causes “systémiques” de la violence armée, indiquant que la ville devra utiliser “une multitude d’outils”. Il a illustré l’importance du logement et d’un milieu de vie accueillant. « Une population motivée et motivée qui fait les bons choix et ne se tourne pas vers la délinquance est une population qui a des opportunités. Nous devons faire en sorte que nos concitoyens partent de la même ligne de départ”, a-t-il plaidé. Mme Plante a également salué les fonds accordés par le gouvernement pour l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS), un projet pilote créé en 2021 dans la région de Ville-Marie, dans lequel des citoyens travailleurs peuvent intervenir dans des situations de détresse psychologique.
title: “Recrutement Policier Qu Bec Laisse Tomber Montr Al Klmat” ShowToc: true date: “2022-12-13” author: “Scott Seals”
• À lire aussi : Fusillade de Rivière-des-Prairies : un quatrième suspect arrêté à Vancouver • À lire aussi : Violence armée à Montréal : « Nous avons été proactifs et généreux », affirme Geneviève Guilbault • A lire aussi : Tournages : « Recrutement [des policiers] ça ne résout pas tout », a déclaré le maire À la veille du début de la campagne électorale, Québec a annoncé un investissement de 250 millions de dollars sur 5 ans pour renforcer la présence policière dans la métropole et mener une guerre contre les criminels. Le plan vise principalement l’ajout de 450 policiers au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Cet objectif est presque impossible à atteindre, selon notre bureau de recherche. Il faudra remplacer des centaines de policiers admissibles à la retraite maintenant et trouver une façon d’attirer de nouveaux policiers qui tournent le dos à Montréal en raison du salaire de départ très bas et des dangers de travailler dans la métropole. Mme Guilbeau, qui était aux côtés de Mme Plant lors de l’annonce, estime toutefois que son plan est réaliste et lance la balle en direction du conseil. « La nuance qu’il est important d’apporter à toute cette discussion est que le SPVM, sa gestion relève de l’administration municipale de la ville de Montréal, donc [le gouvernement] ne peut pas gérer la dotation et la gestion des ressources humaines pour eux. Ce n’est pas notre rôle”, a déclaré mercredi Mme Guibault dans un entretien accordé à LCN. “Nous avons été responsables, proactifs et généreux”, a déclaré le ministre, soulignant que le gouvernement a agi de manière “concrète” en mettant l’argent “sur la table”. La mairesse n’a pas pu être jointe pour un commentaire immédiat, mais son bureau a indiqué dans un communiqué envoyé par courriel que le SPVM et le gouvernement travaillaient ensemble pour “évaluer la capacité de recruter et d’intégrer de nouveaux employés” avant de confirmer les prévisions. “Notre objectif est de mettre en œuvre un plan qui augmentera considérablement le nombre de policiers sur le terrain et affectés aux enquêtes dans les meilleurs délais. Des mesures de transition sont également envisagées pendant que de nouveaux policiers sont formés et embauchés », a expliqué Catherine Cadotte, attachée de presse à la mairie, dans le communiqué. Il a déclaré que le Conseil serait en mesure de “confirmer les objectifs” lorsque les détails du soutien financier du gouvernement seraient finalisés. De son côté, l’opposition officielle de Montréal a décliné notre demande d’entrevue. “Embaucher [des policiers] ne résout pas tout” En matinée, la mairesse Plante a fait valoir mercredi matin que la crise de sécurité publique ne serait résolue que par diverses mesures, bien qu’elle ait salué l’aide gouvernementale. “La solution simple et rapide n’existe pas, car elle est complexe. Mais nous nous engageons à trouver des solutions qui perdureront dans le temps et qui, espérons-le, influenceront d’autres modèles et d’autres villes à faire les bons choix”, a-t-il expliqué lors du comité exécutif. Pour elle, il sera important de s’attaquer aux causes “systémiques” de la violence armée, indiquant que la ville devra utiliser “une multitude d’outils”. Il a illustré l’importance du logement et d’un milieu de vie accueillant. « Une population motivée et motivée qui fait les bons choix et ne se tourne pas vers la délinquance est une population qui a des opportunités. Nous devons faire en sorte que nos concitoyens partent de la même ligne de départ”, a-t-il plaidé. Mme Plante a également salué les fonds accordés par le gouvernement pour l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS), un projet pilote créé en 2021 dans la région de Ville-Marie, dans lequel des citoyens travailleurs peuvent intervenir dans des situations de détresse psychologique.