Parmi les suspects figure un ancien élu du Front national, figure de l’extrême droite française. Une enquête a été ouverte en août dernier par le parquet de Paris après la transmission de tweets menaçants contre un juge du tribunal administratif qui venait de suspendre l’expulsion de l’imam Iquioussen. Le 5 août, le tribunal administratif de Paris a suspendu l’exécution de l’arrêté d’expulsion visant Hassan Ikuyuchen, accusé de propos “contraires aux valeurs de la République”, réclamé par le ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin, qui avait également fait appel de cette décision gagnant son procès en début de semaine devant le Conseil d’Etat.

“Jugé par le tribunal populaire”

Dans la foulée du jugement de première instance, des tweets hostiles ont été publiés révélant l’identité d’un juge siégeant au tribunal administratif. Une enquête a alors été ouverte par le centre national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris pour “diffusion de données personnelles”, “diffamation” et “outrages à personne dépositaire de l’autorité publique”. L’enquête vise spécifiquement un député du Rassemblement national et un ancien élu du Front national, qui a depuis quitté le mouvement de Le Pen. L’un d’eux avait notamment posté sur Twitter, en mentionnant le nom du procureur, qu’”elle sera jugée par le tribunal populaire de libération du macro-socialisme”. Les enquêtes ont été confiées à la brigade criminelle.

Le RN déclenche un « feu de retour »

Dans l’état-major du Rassemblement national il est précisé que “ces déclarations ne concernent évidemment que leurs rédacteurs et en aucun cas le RN”. “Mais la condamnation rapide de ces propos sur Twitter peut sembler paradoxale par rapport au temps nécessaire pour traiter réellement le cas de l’imam”, poursuit-on. “Cela ressemble à une contre-attaque face au fiasco.” Service de police de la justice de BFMTV


title: “A Ouvert Une Enqu Te Contre Un Ancien Lu Fn Pour Menaces Contre Des Magistrats Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-18” author: “William Tardiff”


Parmi les suspects figure un ancien élu du Front national, figure de l’extrême droite française. Une enquête a été ouverte en août dernier par le parquet de Paris après la transmission de tweets menaçants contre un juge du tribunal administratif qui venait de suspendre l’expulsion de l’imam Iquioussen. Le 5 août, le tribunal administratif de Paris a suspendu l’exécution de l’arrêté d’expulsion visant Hassan Ikuyuchen, accusé de propos “contraires aux valeurs de la République”, réclamé par le ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin, qui avait également fait appel de cette décision gagnant son procès en début de semaine devant le Conseil d’Etat.

“Jugé par le tribunal populaire”

Dans la foulée du jugement de première instance, des tweets hostiles ont été publiés révélant l’identité d’un juge siégeant au tribunal administratif. Une enquête a alors été ouverte par le centre national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris pour “diffusion de données personnelles”, “diffamation” et “outrages à personne dépositaire de l’autorité publique”. L’enquête vise spécifiquement un député du Rassemblement national et un ancien élu du Front national, qui a depuis quitté le mouvement de Le Pen. L’un d’eux avait notamment posté sur Twitter, en mentionnant le nom du procureur, qu’”elle sera jugée par le tribunal populaire de libération du macro-socialisme”. Les enquêtes ont été confiées à la brigade criminelle.

Le RN déclenche un « feu de retour »

Dans l’état-major du Rassemblement national il est précisé que “ces déclarations ne concernent évidemment que leurs rédacteurs et en aucun cas le RN”. “Mais la condamnation rapide de ces propos sur Twitter peut sembler paradoxale par rapport au temps nécessaire pour traiter réellement le cas de l’imam”, poursuit-on. “Cela ressemble à une contre-attaque face au fiasco.” Service de police de la justice de BFMTV