Éric Duhaime a réitéré jeudi son engagement à fournir une aide imposable de 200 $ par semaine par enfant à chaque parent québécois, lançant des boules rouges au bilan du gouvernement Legault en matière de services à la petite enfance. Publié à 12:03 PM Henri Ouellette-Vézina La Presse
« Ils sont arrivés au pouvoir en nous disant qu’ils allaient réduire l’attente. À l’époque, 42 000 parents attendaient une place en CPE. Non seulement le gouvernement n’a pas tenu parole, mais au moment où on se parle, on en est à 52 000. La situation ne s’est pas améliorée, elle s’est détériorée », a insisté M. Duhaime, lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Léonard. A ses yeux, “le gouvernement doit être jugé là-dessus et les électeurs doivent choisir”. Plus tôt, le 19 août, avant le début de la campagne électorale, la CAQ s’était engagée à injecter 1,4 milliard de dollars sur cinq ans pour convertir toutes les places en garderie non subventionnées en places subventionnées. La mesure réglera, selon le ministre de la Famille Mathieu Lacombe, un problème qui persiste depuis des années. Mais pour Éric Duhaime, “c’est encore de la poudre aux yeux”. “La question que nous devons nous poser est la suivante : pouvez-vous encore faire confiance aux personnes qui vous ont dit qu’elles allaient résoudre le problème il y a quatre ans ?” il s’est excalmé. Son parti propose une refonte du mode de financement des garderies et des CPE, donnant à chaque établissement la possibilité de fixer ses propres tarifs. Ce sera donc aux parents de “faire leurs choix”. A terme, l’objectif serait de réduire au maximum voire de supprimer le financement public du réseau. En retour, Éric Duhaime offrirait un « bon pour la garde d’enfants » de 200 $ par semaine par parent, soit un montant imposable d’un peu plus de 10 000 $ par année. “Une fois qu’un gouvernement conservateur sera élu, nous allons certainement mettre en place une commission parlementaire et consulter tout le monde”, a promis jeudi le chef conservateur, promettant de continuer à subventionner le réseau public “pendant quelques années” pour permettre une certaine “transition”. “Le but n’est pas de casser le réseau, mais de l’améliorer, plutôt qu’un régime qui exclut les gens”, a conclu M. Duhaime, affirmant “je crois à la concurrence et à la liberté de choix”. Selon lui, de nombreux services de garde – dont celui où il se trouvait jeudi, la Garderie Belagir à Saint-Léonard – « sont effectivement en mesure d’accueillir beaucoup plus de personnes ». “Il y a des crèches qui sont cannibalisées”, a-t-il accusé.


title: “Services De Garde Duhaime Lance Des Balles Rouges Au Bilan Du Gouvernement Legault Klmat” ShowToc: true date: “2022-11-05” author: “Gay Garza”


Éric Duhaime a réitéré jeudi son engagement à fournir une aide imposable de 200 $ par semaine par enfant à chaque parent québécois, lançant des boules rouges au bilan du gouvernement Legault en matière de services à la petite enfance. Publié à 12:03 PM Henri Ouellette-Vézina La Presse
« Ils sont arrivés au pouvoir en nous disant qu’ils allaient réduire l’attente. À l’époque, 42 000 parents attendaient une place en CPE. Non seulement le gouvernement n’a pas tenu parole, mais au moment où on se parle, on en est à 52 000. La situation ne s’est pas améliorée, elle s’est détériorée », a insisté M. Duhaime, lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Léonard. A ses yeux, “le gouvernement doit être jugé là-dessus et les électeurs doivent choisir”. Plus tôt, le 19 août, avant le début de la campagne électorale, la CAQ s’était engagée à injecter 1,4 milliard de dollars sur cinq ans pour convertir toutes les places en garderie non subventionnées en places subventionnées. La mesure réglera, selon le ministre de la Famille Mathieu Lacombe, un problème qui persiste depuis des années. Mais pour Éric Duhaime, “c’est encore de la poudre aux yeux”. “La question que nous devons nous poser est la suivante : pouvez-vous encore faire confiance aux personnes qui vous ont dit qu’elles allaient résoudre le problème il y a quatre ans ?” il s’est excalmé. Son parti propose une refonte du mode de financement des garderies et des CPE, donnant à chaque établissement la possibilité de fixer ses propres tarifs. Ce sera donc aux parents de “faire leurs choix”. A terme, l’objectif serait de réduire au maximum voire de supprimer le financement public du réseau. En retour, Éric Duhaime offrirait un « bon pour la garde d’enfants » de 200 $ par semaine par parent, soit un montant imposable d’un peu plus de 10 000 $ par année. “Une fois qu’un gouvernement conservateur sera élu, nous allons certainement mettre en place une commission parlementaire et consulter tout le monde”, a promis jeudi le chef conservateur, promettant de continuer à subventionner le réseau public “pendant quelques années” pour permettre une certaine “transition”. “Le but n’est pas de casser le réseau, mais de l’améliorer, plutôt qu’un régime qui exclut les gens”, a conclu M. Duhaime, affirmant “je crois à la concurrence et à la liberté de choix”. Selon lui, de nombreux services de garde – dont celui où il se trouvait jeudi, la Garderie Belagir à Saint-Léonard – « sont effectivement en mesure d’accueillir beaucoup plus de personnes ». “Il y a des crèches qui sont cannibalisées”, a-t-il accusé.