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Selon l’avocat du dossier, Me Alain Arsenault, la liste n’a pas fini de s’allonger.
Lorsque la demande originale a été déposée le 16 août, 101 victimes ont déclaré avoir été agressées par environ 88 prêtres du diocèse de Québec depuis les années 1940.
Le dépôt de cette action en justice le mois dernier mettait particulièrement en cause le cardinal Marc Ouellet qui a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés.
«Cela a aidé les gens à réaliser qu’ils pouvaient s’exprimer. Ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls. Pour chaque pas, il y a plus de victimes qui vont se manifester », a déclaré Me Arsenault.
L’une des victimes, aujourd’hui âgée de 71 ans, affirme avoir été agressée 500 fois par l’abbé Jean-Marie Bégin entre 1959 et 1973 alors qu’elle vivait dans un orphelinat à Black Lake. Ce prêtre, qui s’est suicidé en 1986, aurait fait à lui seul de nombreuses victimes.
“Cette victime était le jouet sexuel d’un prêtre qui l’a contrôlée pendant des années”, a déclaré l’avocat.
Les agressions sexuelles auraient été commises dans un contexte d’abus de pouvoir et de confiance par certains membres du clergé.
Des pourparlers sur un règlement hors cour pourraient avoir lieu au cours du mois de septembre, a suggéré Me Arsenault.
Pour les dommages résultant des actes allégués, chaque victime réclame jusqu’à 600 000 $.
“Sans ces attaques, la vie des plaignants aurait certainement été plus paisible et moins difficile”, indiquent les documents déposés au tribunal.
(source : Arsenault Dufresne Wee Avocats)
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