Pour les personnes atteintes du syndrome de Down, la question de l’autonomisation à l’âge adulte est essentielle. Cette maladie, caractérisée par la présence d’un troisième chromosome 21, entier ou partiel, entraîne, entre autres, une déficience intellectuelle à des degrés divers. Cependant, des chercheurs français et suisses ont obtenu des résultats intéressants en administrant une hormonothérapie à des adultes trisomiques pendant six mois. La molécule utilisée est la GnRH, une hormone produite naturellement par l’hypothalamus dans le cerveau pour réguler la reproduction et la puberté. Pourquoi les chercheurs, dont l’article est publié ce jeudi dans Science, ont-ils mis l’accent sur la trisomie 21 ? D’une part, des études antérieures ont montré que les neurones sensibles à cette hormone ont un effet sur les zones du cerveau qui contrôlent les fonctions cognitives – raison pour laquelle la même molécule commence également à être testée dans la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, l’équipe de Vincent Prévot, de…
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