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Publié le 01/09/2022 22:09 Mis à jour le 01/09/2022 22:11
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Les réactions se multiplient, après la publication d’un rapport (en anglais) des Nations unies sur les violations des droits de l’homme dans la région du Xinjiang (Chine), notamment à l’encontre de la minorité ouïghoure. Dans un communiqué du Quai d’Orsay jeudi 1er septembre, la France s’est dite « profondément préoccupée par les conclusions du rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme ».
Le document, poursuit le Quai d’Orsay, “confirme les informations déjà publiées dans des rapports crédibles, de plus en plus nombreux, qui font état de violations généralisées et systématiques des droits de l’homme”. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pointe “des cas de détention arbitraire, de torture ou de peines et traitements cruels, inhumains et dégradants, de disparitions forcées, de stérilisations forcées, de violences sexistes et sexuelles et de séparations familiales”. “La France prend également note des conclusions selon lesquelles certaines de ces violations pourraient constituer des ‘crimes internationaux, notamment des crimes contre l’humanité’”, poursuit le porte-parole du Quai d’Orsay.
Paris appelle Pékin “à mettre en œuvre les recommandations de ce rapport, ainsi qu’à mettre fin aux violations des droits de l’homme contre les Ouïghours et les autres populations minoritaires”.
Le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a, à son tour, salué le rapport de l’ONU, exigeant que la Chine soit tenue pour responsable de ce “génocide”.
“Ce rapport renforce et confirme nos graves préoccupations concernant le génocide en cours et les crimes contre l’humanité commis par les autorités chinoises” contre la minorité musulmane ouïghoure, a-t-il déclaré dans ce communiqué. “Nous continuerons à tenir les autorités chinoises responsables et à les appeler à libérer tous ceux qui sont injustement détenus”, a poursuivi le diplomate américain.
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